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Le 23 mai 2015

Jean-Luc Lahaye reconnu coupable de corruption de mineure aggravée

Le 18 mai 2015, la 15ème chambre Correctionnelle de PARIS a reconnu coupable Monsieur Jean Luc LAHAYE de corruption de mineure aggravée, d’une part, du fait de l’âge de la victime et d’autre part, du fait que le délit ait été commis au moyen d’Internet > Accédez au communiqué de presse  

Elle l’a condamné à une peine d’un an d’emprisonnement avec  sursis et prononcé l’inscription de Monsieur LAHAYE au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

Les magistrats ont en effet estimé, au vu des conversations écrites de la victime et du chanteur, que celui ci avait connaissance de sa date de naissance et qu’il avait exploité la vulnérabilité de la mineure, alors même qu’elle avait tenté de lui résister.

Le jugement rendu, particulièrement détaillé et motivé en droit, établit que Monsieur LAHAYE, en imposant des pratiques sexuelles à la jeune fille, avait eu « la volonté d’éveiller une sexualité perverse et dégradante » chez elle,  élément clé du délit de corruption de mineure.

La Voix De l’Enfant représentée par son conseil Maître Isabelle Thieuleux se félicite de la motivation de la décision rendue par le tribunal correctionnel mais déplore que la condamnation prononcée ne soit pas à la hauteur de la motivation.

Elle rappelle que Monsieur LAHAYE avait déjà fait l’objet d’une condamnation en 2007 avec une simple peine d’amende pour atteinte sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans.

Force est de constater que cette première condamnation n’a pas permis à Monsieur LAHAYE de mettre fin à ses pratiques sexuelles délictuelles.

Par ailleurs, la Voix De l’Enfant déplore que l’obligation de soins n’ait pas été prononcée alors même qu’elle avait été préconisée par les experts ; d’autant que dans ses dernières déclarations Monsieur LAHAYE se complaît dans le déni de la gravité de ses actes, de leurs interdits, et de la souffrance de la victime, déscolarisée.

La Voix De l’Enfant s’étonne également que Monsieur LAHAYE n’ait pas été relevé de ses fonctions au sein de son association « Cent familles » du fait notamment de son inscription au FIJAIS

Enfin, La Voix De l’Enfant s’interroge sur le bien fondé de la lecture publique du jugement rendu le 18 mai dernier qui relevaient des détails sexuels particulièrement choquants et offensants pour la victime, alors même que les débats à l’audience s’étaient déroulés à huis clos pour préserver l’anonymat et l’intimité de la jeune fille.

Contacts :

Martine Brousse, Présidente

communication@lavoixdelenfant.org

Mobile : 06 22 80 82 82       |     Fixe : 01 40 22 04 22

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